Avec les projets de présence humaine sur la Lune et d’exploration de Mars, l’espace fait à nouveau rêver.
Il faut noter que, même si c’est très peu médiatisé, les technologies spatiales ont énormément évolué ces dernières décennies, selon Michel Stassart, en charge du secteur pour la coupole wallonne Skywin.
Mais la conquête spatiale devient une affaire de business. Globalement, la Belgique, considérée comme « le plus grand des petits » pays européens dans le domaine aérospatial, contribue de façon toujours croissante à l’ESA. En effet, cette compétence du spatial reste fédérale. Le projet de créer une agence spatiale belge est toujours à l’état de projet.
Bruxelles et la Wallonie comptent de nombreuses pépites, notamment des entreprises présentes dans beaucoup de segments de la construction d’une fusée Ariane mais aussi des start-up actives dans le New Space. La Flandre est arrivée plus tardivement dans le secteur, avec des entreprises surtout actives dans les telecoms. Une industrie qui rapporte beaucoup. Chaque euro public investi dans le spatial rapporte 4 à 5 euros à l’économie wallonne. En 2018, le secteur avait un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros et employait 1.800 personnes à temps plein dans le sud du pays.